Orchestre Consuelo & Alexei Volodin

Beethoven, une vision de grandeur et de liberté.

La Symphonie n°3, op. 55 « Héroïque », est l’œuvre fondatrice d’une nouvelle ère pour la musique symphonique. Avec sa puissance expressive et ses audaces formelles, elle incarne l’idée de l’Héroïsme, un hymne à la force de l’esprit humain. Initialement intitulée « Bonaparte », Beethoven, apprenant que ce dernier s’était sacré lui-même empereur des Français, raya la dédicace avec une telle intensité qu’il brisa sa plume et perça le papier. Il inscrivit alors : « Symphonie pour célébrer le souvenir d’un grand homme ».

Quant au Concerto pour piano n°5, op. 73 « L’empereur », son titre, choisi par un ami du compositeur, voulait souligner que le dernier concerto de Beethoven était le plus grand. Qualifié de symphonie concertante, il va bien au-delà des conventions de son époque et influencera profondément Brahms, Lizst et tant d’autres musiciens du XIX^e siècle. Ce concerto met en scène un dialogue entre le piano et l’orchestre, comme un face-à-face entre l’artiste et le pouvoir. Alexei Volodin, avec sa virtuosité éclatante et son toucher d’une grande sensibilité, interprétera ce chef-d’œuvre avec toute la noblesse qu’il inspire.

Sous la direction de Victor Julien-Laferrière et avec l’Orchestre Consuelo, cette soirée rendra hommage à Beethoven, à son génie créatif, et à l’héritage musical inaltéré qu’il a laissé, défiant toute forme de pouvoir.